martes, 6 de junio de 2017

Des observateurs internationaux dénoncent les irrégularités du procès de Gdeim Izik Plus d’une douzaine d’observateurs internationaux présents lundi à la reprise à Rabat du procès des prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik ont dénoncé les nombreuses irrégularités constatées.

La présidente de l’association Sogaps Sahara, Maité Isla, présente à ce procès, a dans une déclaration collective publiée sur le site de son association, dénoncé les irrégularités dans les règles de procédures appliquées lors de ce procès qui se déroule à Rabat alors que l’incident a eu lieu à El Aaiun, ce qui pose la question de la compétence territoriale du tribunal , souligne la même source.
La déclaration de ce collectif d’observateurs internationaux indique également que la défense nommée d’office par la Cour le 16 mai dernier a entamé son travail sans avoir le moindre contact avec les accusés ni étudié leurs dossiers.
Les observateurs internationaux ont dénoncé également le retard injustifié dans ce procès qui a commencé en 2013 et qui est actuellement à sa 5eme édition après plusieurs reports avant de dénoncer par ailleurs la détention arbitraire de 6 ans et demi sur la base d’une décision annulée par la Cour de cassation ce qui représente dans ce cas, a-t-on ajouté, la violation du droit à la présomption d’innocence.
Les observateurs ont également rapporté dans leur déclaration avoir été soumis à des mesures sécuritaires exceptionnelles ou leurs documents d’identité ont été photographiés par des personnes non identifiées en dehors de la Cour en plus de l’interdiction de faire entrer à la salle d’audience tout type d’appareil électronique. Il (le collectif) ajoute que les familles des prisonniers affirment avoir subi des agressions et des blessures graves.
Le collectif d’observateurs internationaux informe, enfin, la communauté internationale de la violation systématique de la procédure régulière ainsi que des droits de l’homme et par conséquent, il demande la protection de ces prisonniers politiques sahraouis par les Nations unies et par les institutions internationales compétentes.
Les 24 prisonniers politiques sahraouis ont été arrêtés, torturés et condamnés à de lourdes peines sur la base d’aveux obtenus sous la torture en raison de leur participation au camp de protestation sahraoui de Gdeim Izik en 2010.

Le dernier procès de ces prisonniers politiques en date du 16 mai a été marqué, rappelle-t-on, par l’expulsion violente de deux avocates de la défense.

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