viernes, 24 de marzo de 2017

Russie : Elan de solidarité de femmes russes avec les femmes sahraouies

Solidarité de femmes russes avec les femmes sahraouies les femmes sahraouies dans leur lutte pour l'autodétermination, a été exprimé jeudi soir à Moscou, par l'Union des Femmes russes, à l'occasion de la visite dans la capitale russe de la secrétaire générale de l'Union nationale des femmes sahraouies, Fatma Mehdi.
La rencontre de solidarité avec la cause sahraouie organisée par le parti communiste de la Fédération de Russie (CPRF) s'est déroulée en présence de représentantes et représentants de diverses formations politiques, et de représentants de corps diplomatiques (Venezuela, Yémen, Syrie) accrédités en Russie, parmi eux l'ambassadeur de Bolivie Alex Diaz Mamani.
La responsable sahraouie, qui est également membre du secrétariat national  du Front Polisario, a prononcé une allocution dans laquelle elle a donné un aperçu sur "les violations des droits de l'Homme par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés et sur la vie des femmes sahraouies dans les camps des réfugiés".
Scènes vidéo à l'appui, Fatma Mehdi a dévoilé pour l'assistance, les actes de violences subies par les femmes sahraouies, perpétrés par les forces d'occupation dans les territoires sahraouis occupés. "Des scènes de violences qui ont particulièrement ému les femmes russes présentes, lesquelles se sont engagés à rédiger une Déclaration de soutien et de solidarité, signée par diverses organisations féminines de Russie", a -t-elle fait remarquer. Cette Déclaration de soutien sera remise à la secrétaire générale de l'Union des Femmes sahraouies avant son départ de Moscou.
De son côté, le représentant du front Polisario en Russie, Ali Salem Mohamed Fadel a présenté, à l'auditoire russe, un exposé sur le Sahara occidental, son histoire, sa position géographique, et ses énormes richesses naturelles que "l'occupant marocain exploite illégalement à son profit, faisant fi du Droit international et des résolutions de l'Onu", a-t-il révélé.
Répondant aux questions de l'assistance, M. Mohamed Fadel a souligné en conclusion que "La République arabe sahraouie démocratique (RASD), sous l'égide de son unique représentant le Front Polisario, est reconnue par 85 Etats", ajoutant qu'"au sein de l'Organisation des Nations unies, aucun pays ne reconnait une légalité marocaine sur les territoires du Sahara occidental".
La secrétaire générale de l'Union nationale des femmes sahraouies se trouve à Moscou, dans le cadre de la visite qu'effectue en Russie une délégation du Front Polisario conduite par Mhamed Khaddad, coordonnateur sahraoui avec la Mission des Nations Unies pour l'organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso) et comprenant également Brahim Mohamed Mahmoud, Secrétaire d'Etat pour la Documentation et la Sécurité. (SPS)

miércoles, 15 de marzo de 2017

Des militants et experts dénoncent "les graves violations des droits de l'Homme" au Sahara Occidental

Les militants  sahraouis des droits de  l'Homme ont dénoncé les "graves violations" des droits humains commises par l'occupant marocain au Sahara Occidental, appelant les Nations unies à agir pour protéger les Sahraouis et leur permettre d'exercer leur droit à l'autodétermination.
En marge de la 34e session du conseil des droits de l'Homme à Genève (Suisse), la journaliste et militante sahraouie, Naziha El Khalidi a dénoncé, dans une conférence intitulée "Les Nations sous occupation", "le black-out médiatique imposé sur la situation des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés".
Elle a exprimé son indignation devant les "graves violations commises par l'Etat marocain contre le peuple sahraoui et la confiscation de son droit légitime à l'autodétermination".
Mme El Khalidi est revenue dans son intervention sur l'origine du conflit du Sahara occidental depuis la colonisation espagnole jusqu'à l'occupation militaire marocaine actuelle.
La conférencière a évoqué la vision des Nations unies concernant le conflit du Sahara occidental, rappelant la présence de la mission onusienne depuis 1991 au Sahara occidental pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination, mission, a-t-elle dit, qui fait fasse à de multiples entraves par l'occupant qui fait fi des décisions des Nations unies et de la légalité internationale".
La militante sahraouie des droits de l'Homme et l'ancienne correspondante de la Télévision sahraouie avait été persécutée par les autorités marocaines.
Elle a été arrêtée en août 2016 alors qu'elle couvrait une manifestation pacifique dans la ville d’El Aaiun occupée, acte considéré par de nombreuses organisations internationales des droits de l'Homme comme un "crime qui s'ajoute à la série de crimes commis par le Maroc contre les journalistes sahraouis".
-Les Nations unies doivent s'engager en faveur de la protection des droits de l'Homme au Sahara Occidental-
Un expert international a appelé le Conseil de sécurité et le secrétaire général des Nations unies à œuvrer en faveur de la concrétisation du droit des peuples colonisés à l'autodétermination comme prévu dans le premier paragraphe du pacte international des droits civils et politiques.
L'expert qui regrette la position du conseil des droits de l'Homme et son incapacité d'oeuvrer à la réalisation des aspirations des peuples colonisés à l'autodétermination, a rappelé dans son intervention le rapport 272/69 présenté à l'Assemblée générale qui évoque la question de l'autodétermination en tant que solution pour éviter les conflits et les guerres.
La militante des droits de l'Homme sahraouie Chikha Abdallah a évoqué de son côté, la question d'impunité dont jouissent les appareils de sécurité marocains dans les territoires sahraouis occupés, regrettant le désengagement de l'ONU face à cette situation.
Chikha Abdallah a rappelé la réalité des droits de l'Homme au Sahara occidental et les multiples violations commises par le Maroc contre les civils sahraouis notamment les militants des droits de l'Homme.
Les interventions de la délégation sahraouie lors des ateliers organisés en marge de la 34e session du conseil des droits de l'Homme à Genève ont porté essentiellement sur la situation des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés, la situation du peuple sahraoui sous occupation et l'impunité dont jouissent les autorités sécuritaires et officielles marocaines. (SPS)